L’Alliance Digitale, aux côtés de 10 autres associations européennes représentant l’ensemble de l’écosystème du marketing digital – annonceurs, agences, éditeurs et adtechs – appelle la Commission européenne à reconnaître la régulation déjà existante dans le secteur de la publicité numérique avant d’introduire de nouvelles règles via le futur Digital Fairness Act (DFA).
Dans une lettre conjointe adressée le 14 juillet dernier à la Vice-présidente exécutive Henna Virkkunen et au Commissaire Michael McGrath, les signataires — parmi lesquels les homologues de l’Alliance Digitale allemands, espagnols, irlandais, polonais, portugais, slovaques et suédois ainsi que les associations allemandes et portugaises d’annonceurs — saluent les efforts de la Commission européenne en faveur d’une meilleure protection des consommateurs.
Toutefois, nous exprimons de vives inquiétudes face à un projet qui semble empiéter sur des champs déjà couverts par des textes existants. Nous rappelons que de nombreuses pratiques ciblées par le projet de Digital Fairness Act (DFA) sont déjà strictement régulées, notamment :
Par ailleurs, plusieurs secteurs spécifiques - comme le tabac, le crédit, l’alcool ou les jeux d’argent, font déjà l’objet de fortes restrictions, au niveau européen ou national.
Face à cette situation, nous souhaitons avec nos co-signataires que la Commission européenne puisse :
Les services numériques reposent sur la confiance. C’est pourquoi nous ainsi que les autres co-signataires nous engageons à collaborer avec la Commission européenne pour que l’application des règles existantes garantisse des conditions équitables pour les entreprises comme pour les consommateurs. Aucune nouvelle règle ne saurait se substituer à une application efficace de la réglementation.